Décathlon se lance dans le projet #Zérocasquejeté. L’idée ? Concevoir un casque recyclable dont la commercialisation repose sur un modèle économique durable. Jean-Sébastien, leader du projet, a décidé de répondre à nos questions tout au long de l’aventure. Bienvenue à bord !
Un agitateur bienveillant
Jean-Sébastien n’est pas de ceux qu’on parachute. Avant de faire partie du
siège il a connu les rayons de l’enseigne, ses produits, ses clients… Une
heureuse carrière à laquelle s’est mêlée le doute : celui de ne pas faire ce
qu’il fallait. D’être en contradiction avec ses principes. De ne pas pouvoir
tenir ses engagements. Comment prendre soin du vivant tout en produisant
toujours plus ? Et pourquoi pas produire mieux ? La réponse était là !
« Plutôt que de partir d’une structure parce qu’on n’est plus en phase avec
les pratiques, mieux vaut les faire évoluer de l’intérieur. » Alors comment ?
« En changeant de point de vue » répond Jean-Sébastien, « en balayant
l’écologie punitive au profit des externalités positives ». Voilà le terreau à
partir duquel pouvait désormais germer le projet zéro casque jeté…
L’exigeante aventure
« Dans cette transformation je veux apporter beaucoup de joie » continue Jean-Sébastien. Il évoque l’indispensable « pulsion d’humanité » pour mettre en mouvement l’entreprise, vante les mérites de la coopération et de
son étymologie « construire ensemble », espère que la synergie permettra de
trouver un modèle économique réellement durable. Il espère car rien n’est
gagné… L’aventure est ambitieuse et pour parvenir à la commercialisation
du casque il faudra faire bouger les lignes, bousculer les habitudes et
renverser les paradigmes. À cœur vaillant rien d’impossible disait-on fût une
époque. Émily, responsable de la partie ingénierie et Pierre, designer, seront
les plus précieux alliés de Jean-Sébastien. Ce courageux trio compte
d’ailleurs solliciter de nombreux acteurs afin de parfaire le projet ! Quelle
que soit l’issue, nul ne pourra nourrir de regrets : « le modèle actuel ne peut
fonctionner durablement, alors que risque-t-on a le changer ? ».
Absolument rien, sinon de réussir !